Proposer le sacrement des malades, (autrefois appelé extrême onction) c'est reconnaître la maladie, reconnaître que la grande vieillesse est un moment qui peut être difficile à vivre, c'est dire à celui qui souffre: "le Seigneur se veut proche de toi dans ces moments difficiles".
Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions "extrême onction" et "derniers sacrements". La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort.
Il s’adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L’onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.
Proposer le sacrement des malades, (autrefois appelé extrême onction) c'est reconnaître la maladie, reconnaître que la grande vieillesse est un moment qui peut être difficile à vivre, c'est dire à celui qui souffre: "le Seigneur se veut proche de toi dans ces moments difficiles".
Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions "extrême onction" et "derniers sacrements". La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort.
Il s’adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L’onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.
Baptême
Fécher | St Corneille
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Anne-Marie SCHOONBROODT
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Un peu d'histoire...
Qui est Corneille ?
Elu en 251, le pape Corneille meurt en exil à Citilavecchia en 253.
Il a lutté contre les hérésies mais contrairement à certains, il souhaitait aussi le pardon de ceux
qui avaient renoncé à leur foi puis voulaient rentrer dans l’Eglise. Pour cela, il fut soutenu par
son ami Cyprien, évêque de Carthage. Ils travaillaient tous deux pour l’unité de l’Eglise et
le pardon vis-à-vis de ceux qui l’avaient quittée. Il est considéré comme un martyr car il a lutté
pour la foi mais a été rejeté.
Pourquoi le prie-t-on ?
Sa statue est près de l’autel latéral de droite avec le petit reliquaire que nous pourrons vénérer
après avoir récité la petite prière suivante, adressée à Dieu par l’intermédiaire de Saint Corneille.
Prière à St Corneille
O Dieu qui avez donné à Saint Corneille le don des guérisons surnaturelles, nous vous prions d’accorder à tous ceux qui auront recours à ce grand Saint, par son intercession et par ses mérites, la grâce d’être préservés des convulsions, paralysie, épilepsie et autres maladies, ainsi que de persévérer dans la voie du salut éternel.
Par Notre Seigneur Jésus-Christ.
Amen.
(Imprimatur de Monseigneur van Zuylen donné à Liège le 14 septembre 1956).
Marie Lecoquay, Martyre de la paroisse de Fécher
Il est de nombreux trésors nationaux, témoins de notre passé grandiose. Ils ont une valeur inestimable et font partie du patrimoine bien gardé de tout pays.
Mais il existe aussi une autre forme de trésor, c’est le patrimoine humain. Certaines personnes ont marqué nos civilisations par leur bravoure ou leur génie, par leur art ou leurs bienfaits et l’on entretient leur souvenir à travers le récit de leur vie.
Parmi ces trésors du cœur, il y en a trop qui risquent de passer dans l’oubli parce qu’ils n’ont rien fait de spectaculaire et pourtant ils ont tellement marqué ceux qui les ont connus qu’on souhaite en perpétuer le souvenir.
En savoir plus sur Marie Lecoquay
L'église St Corneille de Fécher, son histoire...
La première église de Fécher | Premiers indices.
En 1274, le chevalier Winand de Fécher rédige un testament en faveur des moines de l'abbaye des Prémontrés (pendant des siècles, ceux-ci ont été les curés de Soumagne, d'où le nom de Sou-magne-les-Moines). Etaient présents : le frère Thomas de Huy, curé de Soumagne et confesseur de Winand, le frère Renier de Maestricht, alors célébrant à Fécher, les fils de Winand, à savoir Guillaume et Henri, son gendre Nicolas de Romsée, l'épouse du testateur, Dame Lutgarde et leurs filles Ysabeau, Marguerite, Helwide et Catherine, et enfin un certain Lambert de Gérardrie. (Réf. : Archives des Prémontrés de Beaurepart, par Jean Mornard, dans le « Spot », janvier 1984.) Le fait que le frère Renier soit célébrant à Fécher semble impliquer qu'il y avait bien une chapelle à Fécher.
On peut lire dans « Histoire et Patrimoine des communes de Belgique,
La province de Liège, Ed.Racine, 2010, p.429 » : L'important hameau de Fècher
sera doté, dès avant 1280, d'un édifice pour le culte, ... dédié à Saint-Nicolas.
Dans un acte notarié du 1er juin 1465, on peut lire pour situer l'emplacement
d'une parcelle vendue : « az terres de saint Nicolay de Féchier » Dans un
acte du 3 octobre 1533 (parfois considéré comme la plus ancienne référence),
on trouve une autre référence : « alle terre de saint Nicholas ».
(Réf. : Toponymie de Soumagne et Mélen, Jean Lechanteur, professeur à l'ULg.)
Chapelle de Fécher.
Chapelle de Fécher.
Dans son livre « Histoire de la paroisse de Soumagne, p.47. », le docteur Hans relate ceci : « La date de fondation de la chapelle de Fécher est inconnue. Elle existait en tout cas avant 1538, car le pouillé (tableau des bénéfices dépendant d'une cure) de cette année en fait mention. Il était de règle que le curé de Soumagne et son vicaire allassent dire la messe dans la chapelle à certaines fêtes de Noël et le mercredi après Pâques de chaque année. Les pasteurs allaient aussi y procéder à des mariages et à des baptêmes.
Le 28 décembre 1693, Thomas Lesoigne, des anciens bourgmestres et des échevins de Soumagne et de Mélen affirmèrent sous serment, agissant au nom des autres habitants de la communauté de Soumagne, que les anciens pasteurs avaient coutume de célébrer les offices dans la chapelle de Fécher. Le nouveau curé H.Jullin et son vicaire avaient protesté, le 25 mai de la dite année, contre cette coutume et prétendirent ne plus se rendre à Fécher pour y célébrer les offices. Les habitants s'adressèrent à l'archidiacre qui les fit convoquer et prêter serment, comme nous l'avons vu plus haut. Le pasteur de Soumagne fut obligé par ses supérieurs de continuer, comme par le passé, à se rendre à la chapelle susdite. Un des membours de la fabrique de Soumagne s'occupait des revenus de la chapelle susdite.
A diverses reprises, les habitants de Fécher essayèrent, mais en vain, de faire reconnaître leur chapelle comme succursale, notamment sous le régime français. Le deuxième jour complémentaire de l'An XII, le préfet ne put la reconnaître comme telle, mais il autorisa les fabriciens de Soumagne à faire exécuter les réparations nécessaires, faute desquelles la chapelle menaçait de s'écrouler. Ils purent en effet conserver leur chapelle en faisant valoir l'éloignement de l'église paroissiale de Sou-magne. Pendant la période hollandaise, on tenta, mais sans y parvenir, de la faire reconnaître comme église paroissiale.
Le 4 février 1836, les habitants de Fécher demandèrent à la fabrique d'église de Soumagne de bien vouloir solliciter un subside pour agrandir et réparer leur chapelle. Ils offraient 1.000 francs et désiraient obtenir la même somme des autorités. En juillet de la même année, ils demandèrent de nouveau que leur chapelle fût indépendante, mais ils essuyèrent encore un refus, car sur 361 habitants, 35 seulement avaient signé la pétition.
Rédigé par Marie-Jo Wustenberghs.
La première église de Fécher.
Florent F.L.J.A. et Eugène E.J. A.
Comtes d'Oultremont de Warfusée-Wégimont
Le 07 mai 1852
Il s'agit de Florent-Fernand-Louis-Joseph-Antoine d'Oultremont, né le 5.7.1842 à Warfusée, céli-bataire, héritier du château de Beusdael, décédé le 18.3.1898 à Bruxelles, et de Eugène-Emile-Joseph-Antoine d'Oultremont, né le 19.6.1844 à Warfusée, époux de la Comtesse Clotilde van den Steen de Jehay, décédé le 13.2.1889 à Saint-Gilles, Bruxelles. Ce sont les fils du Comte Théodore d'Oultremont et de la Baronne Appoline de Copis, qui ont eu 5 garçons ; le cadet est le Comte Jean, bien connu à Soumagne, né le 23.9.1845 à Warfusée, époux de la Comtesse Françoise de Barral, décédé le 8.1.1890 à Menton (France). Selon le Plan Popp, le couple est propriétaire de plus de 185 ha. sur la commune de Soumagne ; pour sa part, le comte Théodore est aussi propriétaire de 484 ha. sur la commune de Saint-Georges, dont le château de Warfusée. Au vu des premières pierres, le Comte Théodore a sans doute été un important donateur lors de la construction de l'église de Fécher, repris dans les souscriptions volontaires.
Sur l'autre pierre, outre la date, sont gravés:
P.Montz Curé M.J.Ancion E.J.Vritoff
J.F.Pirard G.Peeters H.J.Monseur
Conseillers de fabrique de cette église
Le 7 mai 1852
A côté du curé Pierre Montz, ce sont les membres du Conseil de Fabrique : Mathieu-Joseph Ancion, Evrard-Joseph Vritoff, Jean-Fraçois Pirard, Guillaume Peeters et Henri-Joseph Monseur ; la plupart sont cultivateurs.
Pourquoi l'église est-elle dédiée à Saint-Corneille ? Le curé Montz est originaire de Rhénanie ; peut-être a-t-il voulu marquer ses origines en se souvenant de l'abbaye de Cornelie-munster, dédiée à Saint-Corneille. Celle-ci est située à une dizaine de kilomètres d'Aix-la-Chapelle et elle possède une statue du saint, due à Conrad Kuene (1400-1469), réalisée en 1450. A Fécher, une belle statue en chêne montre Saint-Corneille, pape au 3ème siècle, vêtu d'un ample manteau brodé, avec ses attributs habituels : la tiare et la croix à triple traverse. Dans certaines représentations, Saint-Corneille est parfois porteur d'une corne ou accompagné d'une tête de bovin.
En 1891, sous le pastorat de l'abbé Jean Kerkhofs, le cimetière est agrandi (Réf. : Dr Hans) très fortement ; sa superficie est mulitipliée pas six et passe de 4 a.56 ca. à environ 28 a.
Un arrêté royal du 22 août 1901 permet, pour la première fois, de nommer un vicaire à Fécher ; il devra prendre en charge les fidèles de Micheroux. (Réf. : Dr Hans.)
Des travaux miniers entraînent des lézardes. Pour cette raison en 1907, des voisins, Monsieur et Madame Antoine-Joseph Lejeune-Lovinfosse, introduisent une action en arbitrage contre la Société anonyme des charbonnages Maireux et Bas-Bois à Soumagne ; leur maison construite en 1892 présente des lézardes, des hors-plomb, des affaissements. Il est possible que les lézardes de l'église datent aussi de cette époque, en tout cas de la première décennie du 20ème siècle. Le projet d'une nouvelle église est antérieur à 1913. En effet, le 7 mars 1912, Joseph Lejeune et la Fabrique de l'église de Fécher représentée par son président Nicolas Neuray rédigent une convention : ... le premier consent à vendre une parcelle de terrain d'une contenance de 186, 34 m2 servant à la construction de la nouvelle église, au prix fixé par l'expertise, de 5 francs le mètre carré. Hors la somme totale, il sera déduit une somme de cinq cents cinquante francs que le premier nommé accorde comme don... (Réf. : Documents familiaux.)
Cette première église est démolie en 1913. Lors de l'invasion allemande en août 1914, elle était en reconstruction. Les allemands y ont rassemblés les hommes du village avant de les emmener vers Liège. Un paroissien, Gilles Lovinfosse, qui s'était caché derrière des planches, dans la cavité prévue pour un confessionnal, y échappa. (Souvenir rapporté dans la famille.)
Rédigé par Gilbert Andernack.
Le curé Montz s'efforce de trouver l'argent pour la construction de l'église ; il recueille des souscriptions volontaires pour un montant de 10.574,45 francs. Un arrêté royal du 4 avril 1849 alloue un subside de 1.200 francs. Les travaux sont adjugés le 26 janvier 1852 devant le notaire Varlet, de Soumagne. (Réf. : Dr Hans.)
La première pierre – mais il y en a deux, comme l'atteste une photo-carte postale – a été posée le 7 mai 1852 ; elles sont situées de part et d'autre de la porte d'entrée, façade ouest. Sur l'une, outre la date, sont gravés:
Saint Patron de notre paroisse, il est vénéré en tant que protecteur contre les convulsions,
les attaques d’apoplexie, la paralysie et l’épilepsie.
Ses reliques se trouvent dans notre église qui lui est consacrée.
Ses reliques